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22 avril 2006 6 22 /04 /avril /2006 14:34

 

Comme une envie de créer un répertoire sur les mots et les maux de tous les jours, histoire de prendre un peu de distance.

 

de la psychose

aux heures de grande écoute

(revue de presse, radio, télévision et voisinage)

 

l’ombre de la psychose plane sur la zone…

 

Depuis toujours les rues bruissent de rumeurs qui fertilisent la psychose.

La psychose est-elle une vraie menace ?

La rumeur et la psychose enflent aussi vite, l’une se nourrissant de l’autre.

La psychose n’épargne personne, pas même les gens bien préparés.

Ce n’est pas la peine de faire comme si il n’y avait pas de psychose.

Vu la proportion que prend la psychose, nous nous interrogeons sur la nécessité de procéder à une action de vaccination d’envergure.

Existe-t-il oui ou non des raisons objectives de tomber dans la psychose ?

Moi, je ne sais pas ce qui se passe mais il paraît qu’il va y avoir la psychose, alors je prends mes précautions.

De toutes façons quand il y a la psychose, les gens racontent n’importe quoi.

Le meilleur moyen de ne pas sombrer dans la psychose est de rester vigilant en permanence.

Il faudrait dire aux gens qu’il y a des limites à la psychose.

Au vu de la psychose actuelle, nous n’excluons aucun indice.

Il n’y a aucun intérêt chez nous à créer des psychoses.

Après une relative accalmie, la peur de la psychose repart de plus belle.

Avec la psychose ambiante, la communication devient elle-même schizophrène.

Sombrer dans la psychose ne résoudra pas les problèmes.

Il est inutile de nous provoquer davantage, nous ne cèderons pas à la psychose.

Il est inadmissible que certains fassent du commerce avec la psychose et en tirent profit.

Je ne me sens pas concerné par toutes ces psychoses qui voudraient nous empêcher de vivre.

Les mesures prises par le gouvernement relativisent le climat de psychose.

Avec ce nouveau virus on atteint un niveau de psychose complètement irresponsable.

La psychose est une aberration, comment a-t-on pu en arriver là ?

Si le système venait à défaillir cela générerait automatiquement une véritable psychose.

Les producteurs ont été heurtés de plein fouet par toutes sortes de psychoses.

Ce n’est pas parce qu’il existe des risques qu’il faut psychoter du matin au soir.

Si les médias en faisaient moins, il n’y aurait pas autant de cas de psychose.

La psychose ne nous est d’aucune utilité, au contraire.

 

aujourd’hui, plus personne n’échappe à la psychose…

psychose : maladie mentale affectant de manière essentielle le comportement et dont le malade ne reconnaît pas le caractère morbide. (Petit Robert)

Le mois prochain :

de la prise d’otages aux heures de grande écoute

 

merci de ne pas hésiter à collaborer à cette rubrique

 

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19 avril 2006 3 19 /04 /avril /2006 17:31

 

C’était hier soir chez Stéphane Laurent : une rencontre avec Christian CONGIU et c’est à lire sur le site

 http://slaurent.over-blog.com/

 

 

Introduction de Stéphane Laurent : " Christian Congiu a animé pendant de nombreuses années Nouvelle Donne, sorte de Rolls Royce des revues consacrées à la nouvelle. Il a ainsi permis la publication d'un très grand nombre de nouvellistes (dont votre serviteur) et offert à ce genre un outil de promotion très précieux, en même temps qu'un véritable laboratoire. Nouvelle Donne a aujourd'hui disparu. Christian revient ici sur la genèse de ce support sans équivalent pour tous les amoureux du texte court et évoque également ses activités d'auteur et d'animateur d'ateliers d'écriture. Comme au coin du zinc, devant un petit noir... "

 

 

 

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16 avril 2006 7 16 /04 /avril /2006 11:26

 

Comme il n'y a pas que les concours à calipso, voici une petite exploration personnelle sur quelques mots "passe-partout"

 

On m’a refilé un tuyau percé

Et j’en suis content 

Oui, j’en suis content 

Je vais vous dire

Des fois mon sang ne fait qu’un tour

Et j’en suis content

Et quand on me prend avec des pincettes

Ou que je fais la queue

Ou que je tombe sur un os

Ou que je passe à la casserole

Et bien j’en suis content 

C’est comme le fruit du hasard 

Ou le bénéfice du doute

J’en suis content 

Et puis la fin des haricots 

Le pain sur la planche

Le cheveu sur la soupe

J’en suis content aussi 

Les moyens du bord 

Le dos de la cuillère 

La fortune du pot 

L’épingle du jeu 

J’en suis content  

La bonne franquette 

Et la belle lurette 

Pour ça oui, j’en suis content 

Les poignées d’amour

La pomme d’Adam

La cuisse de Jupiter

La tête de linotte

J’en suis content 

La main dans le sac

J’en suis content 

La langue dans la poche

J’en suis content 

Le bout du nez

La peau des fesses

J’en suis content 

Le tête-à-queue

Sûr que j’en suis content 

La poudre d’escampette 

J’en suis content 

C’est comme la course à l’échalote

Et les fourmis dans les jambes

Ou le pied à l’étrier

J’en suis content 

Le côté de la plaque

Les nerfs en pelote

L’estomac dans les talons

Les boutons de fièvre

Les sacs de nœuds

Le plomb dans la tête

J’en suis content 

La puce à l’oreille

J’en suis content 

Mordre la poussière

Noyer le poisson

Pendre la crémaillère

J’en suis content 

Le pavé dans la mare

Le doigt sur la gâchette

L’huile sur le feu

Les pieds dans le plat

Ou les pieds de nez

J’en suis content 

Le grain de folie

La peau de chagrin

Le travers de la gorge

L’eau dans le gaz

J’en suis content 

Le petit bonhomme de chemin

L’état de l’âme

L’idée derrière la tête

Le sens du poil

L’eau de boudin

J’en suis content 

Les goûts et les couleurs 

L’air du temps

L’amour du ciel

Les forces majeures

Les grandes largeurs

Les chapeaux de roues

J’en suis content 

Bon, le casse pipe

Le coupe gorge

Le coup du lapin

Le coup de grâce

Je ne sais pas trop

Ça me donne la chair de poule

Mais bon si ça se trouve

J’en serais content aussi

Reste les gens

On dit les gens exagèrent toujours

On dit les gens perdent la tête

On dit les gens ont la vue courte

On dit les gens montent sur leurs grands chevaux

On dit les gens poussent un peu loin le bouchon

On dit les gens n’y vont pas par quatre chemins

On dit les gens dépassent les bornes

On dit ça des gens 

Oui, on dit ça…

 

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13 avril 2006 4 13 /04 /avril /2006 16:55

 

  

Je profite de cet espace pour promouvoir la lecture d’une nouvelle de Stéphane Laurent intitulée " Fin " que l’on peut découvrir sur le blog

 http://slaurent.over-blog.com/

rubrique : " Dernière nouvelle "

Je reprends ici la présentation de cette nouvelle par l'auteur.

" Le texte qui suit est l'un de mes derniers textes de fiction (il date de plus de deux ans) et il a été écrit dans des circonstances bien précises. Co-organisateur d'un festival de cinéma à Strasbourg ("Il était une fois... le western italien", en novembre 2003), j'avais à cette occasion rencontré et côtoyé quelques jours Giulio Petroni, un metteur en scène retiré des plateaux depuis près de trente ans. Un vieux bonhomme à la fois bougon et attendrissant, qui m'a inspiré cette nouvelle... "

 

 

 

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9 avril 2006 7 09 /04 /avril /2006 13:16

 

Aujourd’hui, un article que j’ai publié il y a quelques temps dans " Voix au chapitre ", petit bulletin d’information et d’expression distribué sur la commune du Fontanil Cornillon par l’association Calipso.

 

œ

 

On dit de l'écriture qu'elle est une trace. On dit d'une trace qu'elle est une suite d'empreintes ou de marques que laisse le passage d'un être ou d'un objet.

A la question : "Pourquoi écrivez-vous ?" J.L. Borges répondit : "Tout est dit n'est-ce pas, comme tout a déjà été vécu et oublié, exprimé et tu ". Il ne cessa pas pour autant d'œuvrer pour la littérature, considérant son rapport au monde comme une perpétuelle réécriture,

Alors quoi ? L'écriture se nourrirait-elle de l'oubli ? Serions-nous toujours là, à vouloir déchiffrer des traces d'une mémoire disparue ou égarée dans les méandres de l'imaginaire ? Serions-nous toujours là, à chercher à évaluer ce que nous sommes pour mieux discerner ce qu'il en est de l'autre ? Serions-nous toujours là dans une existence si singulière que nous serions obligés pour en éprouver toutes les inflexions et toutes les tournures d'en passer par une multitude de lectures et de relectures, de plongées dans les livrets et les opuscules, jusqu'à ce que de cet immense flux de mots, nous puissions saisir au détour d'une imprévisible métaphore, l'opportunité d'entendre le bruit que fait en nous la vie ?

Force est de constater qu’il n'est pas dans la nature de l'homme à vouloir être absolument vivant. C’est parce que les livres nous convient quelquefois à des expériences bien au-delà du dicible, bien plus étranges que la vie, que nous nous remémorons nos existences passées et qu'il nous est possible malgré les incertitudes et les transfigurations, de nous rappeler des connaissances anciennes.

Parfois un roman hante une existence toute entière, tout comme parfois une vie se raconte comme un roman mais c'est toujours poussé par le désir d'en savoir un peu plus sur les êtres et les choses que nous nous saisissons d'un nouveau livre ou bien comme le proposait Henry Beyle à l'approche de la cinquantaine, que nous nous résolvons à écrire notre vie pour savoir ce qu'elle a été.

Est-il donc besoin de dire que c'est parce que les livres sont à notre portée depuis si longtemps qu'il nous faut veiller à ne pas les oublier ?

 

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