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Café littéraire, philosophique et sociologique. Association culturelle dédiée à l'écriture dans tous ses arrangements et engagements : littérature, musique, théâtre, danse, peinture, photo, cinéma...

Les cent premiers jours après la fin du monde, 95

Ysiad2.jpg

 

Yapat’ soussi

Ysiad

 

Yapat’ soussi

Comme ils disent tous ici

Moi je dis : si, si,

Y a un gros souci

Entre les sourcils

Noirs du libéralisme

 

Un souci qui vous en donne

Du souci

Il y a maldonne

 

Entre les sourcils

Noirs du libéralisme

Couve un gros souci

Aussi noir que la belladone

 

Yapat’ soussi

Comme ils disent tous ici

Moi je dis : si, si,

Y’a un gros souci

Y’en a qui vivent

Hagards dans des hangars

Sous des tentes de fortune

Sans une thune

Ou avec trois francs six sous

Six sous six sous six sous si

Bien que c’est pas de trop

Pour survivre

Sur les banquettes du métro

 

Pat’ sous pat’ sous pat’ soussi

Comme ils disent tous ici

Moi je dis : si, si

Avec trois francs six sous

Y’a un vache de gros souci

Qui grossit, grossit, grossit

Par là-bas et par ici

 

 

 

Pour accompagner Ysiad...

(désolé pour les 5 secondes de pub, les investisseurs sont à la manoeuvre...) 


la Parisienne Libérée - les investisseurs par Mediapart

 

 

 

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J
<br /> Bel exercice oulipien, Ysiad, sur la misère engendrée par le libéralisme. Bavo ! Superbe accompagnement par la Parisienne. on en redemande.<br />
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L
<br /> Comme disait une milliardaire bien connue:"Z'ont qu'à travailler!"<br />
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L
<br /> Oui, ça sonne comme une chanson. Faudra mettre ça en musique, Ysiad, si ce n'est déjà fait...<br />
Répondre