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25 avril 2009 6 25 /04 /avril /2009 17:37

Il paraît que la crise rend les riches plus riches et les pauvres plus pauvres. Je ne vois pas en quoi c’est une crise. Depuis que je suis petit, c’est comme ça, disait Coluche.

Il ne se passe pas un jour, voire peut-être une heure sans que quelqu’un vienne nous interpeller - avec compassion ou violence - au sujet de cette " Crise ". Que ce soient la famille, les voisins, les collègues, les élus, la presse, la radio, la télévision… chacun porte une attention de plus en plus marquée à cet Autre qui serait soudainement devenu insupportable. Gilbert Marquès nous invite aujourd’hui à réfléchir sur cette crise - cette usine à ressentiment - et à voir comment nous pouvons essayer d’entendre autrement ce qui s’y joue.

 

 


Contrairement à beaucoup en ce temps de crise financière, politique et sociale, je ne crois pas qu'il puisse être fait totalement table rase du passé pour la résoudre et donc de l'acquit mis à disposition des générations suivantes. L'étude de l'histoire m'a malheureusement permis de m'apercevoir que c'est moins lui qu'il faut remettre en cause que les interprétations qui en sont faites au travers d'exemples souvent déformés parce que sortis de leur contexte. A ce niveau-là, je fais en sorte de conserver une rigueur que certains qualifient de scientifique. Je me nourris à l'école du scepticisme et n'émets d'hypothèse qu'à partir du décryptage des objets que les fouilles mettent à jour, des écrits découverts au fond de vieilles caisses entassées dans les réserves de bibliothèques, mais toujours en gardant à l'esprit le contexte de l'époque. L'erreur commise par nombre d'historiens des temps antérieurs consiste simplement dans le fait qu'ils oubliaient de faire cette démarche et interprétaient à partir du présent, ce qui a faussé bien des études qui continuent néanmoins à faire autorité notamment dans les milieux scolaires et universitaires. Je reste ainsi persuadé qu'il faut donc connaître et comprendre le passé qui est le nôtre pour apprendre à connaître et comprendre le présent afin de pouvoir prétendre bâtir un futur meilleur.

 

Je ne me lancerai pas dans une analyse détaillée de tout ce qui a entraîné la situation dans laquelle nous nous trouvons actuellement. Elle découle d'une certaine logique parvenue à son point culminant de sorte que nous allons devoir descendre la pente jusqu'à retrouver une plaine que j'assimile à une période de calme social. Ces sommets, tout au long de l'histoire, marquent des points de rupture avec des changements profonds de société dans tous les domaines ; sociaux, politiques, économiques, religieux. L'histoire m'a également largement démontré que jamais ces changements ne sont intervenus sans violence. Ils se sont toujours produits sous forme de guerres ou de révolutions fondamentales.

 

Peut-on ainsi interpréter les affrontements qui ont eu lieu à Strasbourg comme les prémices d'une telle révolution ? L'Etat Français actuel poursuit sa logique répressive notamment en réintégrant l'OTAN. J'y vois pour ma part les signes d'une coalition entre les états riches sinon puissants militairement pour enrayer le processus des changements sociaux nécessaires au niveau planétaire et ainsi conserver une illusion de pouvoir. Ces états se sentent menacés et le G 20 élargi l'a démontré parfaitement en continuant à vouloir conserver son hégémonie sur l'économie mondiale au détriment des pays pauvres ou en voie de développement, auxquels des promesses ont été faites mais sous forme de miettes. Il ne saurait être question de les laisser devenir des partenaires égaux en droit mais de continuer à les exploiter et ceci rejoint cela.

 

Comment ? Pourquoi ? D'abord en renforçant les pouvoirs de l'OTAN qui, a priori, n'a plus de raison d'être puisque créée après la guerre de 40 pour barrer la route au communisme qui, tel qu'il existait, n'est plus. Alors, pourquoi ? Simplement pour empêcher ces pays de devenir de potentielles puissances à tous les niveaux et pour ce faire, se doter d'une force multinationale indépendante de l'ONU pouvant s'ériger en gendarme de la planète, rôle que ne veulent plus assumer seuls les Etats-Unis qui n'en ont plus par ailleurs les moyens. En ce sens, l'Afrique en particulier n'a rien à attendre de OBAMA qui bien que se refusant à le reconnaître, est obligé de pratiquer une politique protectionniste.

 

En face, se trouvent ceux qui refusent cet ordre mondial. Ils sont à l'œuvre lors de tous les sommets politiques et économiques et à chaque fois, ça se passe mal comme à Gênes. Certains s'interprètent comme pacifistes mais agissent comme des terroristes dans le sens où ils s'en prennent aux mauvaises cibles. A quoi sert-il de détruire des magasins, des voitures, les outils appartenant à des gens du peuple comme eux ? Pour abattre des symboles ? Je veux bien mais encore une fois, ils ne visent pas les vrais puisqu'ils se cantonnent aux quartiers pauvres sinon défavorisés, plongeant ainsi plus encore les populations touchées dans la précarité. Pourquoi n'envahissent-ils pas les beaux quartiers et mieux encore, pourquoi ne s'attaquent-ils pas véritablement aux responsables ? Parce que matériellement ce n'est pas possible ? Trop de flics qui protègent… C'est vrai et nous avons pu voir qu'à Strasbourg, les seuls habitants qui ont pu approcher les chefs d'état ont été triés sur le volet. Je suppose qu'une grande majorité devait être favorable à la politique actuelle et que ne pouvait être toléré le moindre dissident, si tiède fut-il.

 

Dès lors, comment procéder ? Personnellement, je préfère favoriser avant toute chose la concertation et la discussion pour essayer de résoudre les problèmes. L'erreur est humaine mais même si l'on se trompe, il vaut toujours mieux tenter de mettre en œuvre des solutions plutôt que de s'arc-bouter sur des théories irréalisables comme nous en pondent à foison nos énarques n'ayant de la réalité de terrain qu'une très vague idée. Ils vivent dans un autre monde qui n'est pas le nôtre et idéalisent la société selon un schéma statistique le plus souvent. Les chiffres certes, peuvent parler mais souvent pas suffisamment pour concrétiser ce qu'il se passe dans la vraie vie. Ainsi ne résolvent-ils rien surtout parce qu'ils pensent avoir la science infuse et n'acceptent de conseils de personne et surtout pas des spécialistes traitant les problèmes au quotidien. Ils les pensent trop impliqués pour avoir une vue exhaustive et croient que le recul est nécessaire pour envisager les solutions avec objectivité. Ils n'ont pas entièrement tort mais pas non plus complètement raison. Cependant, outre le fait que la démocratie a ses limites, nous nous trouvons actuellement face à un mur. Il est moins d'incompréhension que de refus d'entendre et d'écouter. Toutes les décisions sont unilatérales, sans discussion possible et prises au mépris des votes du parlement. Il faut se plier ou rompre. Pas d'autre alternative ! Et puisque le mur est sourd par définition, que faire ? Il reste l'action pour obliger l'autre à entendre ce qu'il se refuse à écouter puisque les belles déclarations d'intention dont le fond peut séduire, restent sans effet puisque non traduites dans les actes qui tendent à prouver le contraire de ce qui est promis. Les discours se tiennent devant un parterre de convaincus et les salles ne sont pas ouvertes aux contradicteurs, ce qui rend facile les constats d'approbation. Ils n'ont par conséquent aucune valeur et restent de la pure rhétorique.

 

L'action donc oui mais… laquelle ? Les grèves ? Les défilés unitaires et protestataires ? S'ils sont initiés par les syndicats qui sont partie prenante dans le système économique actuel qu'ils participent à maintenir, ils sont de moins en moins crédibles. Nous avons récemment vu que les décisionnaires des entreprises se moquent du tiers comme du quart de ces manifestations pour deux raisons. D'abord, la plupart ne résident pas en France et il s'agit le plus souvent de groupes internationaux aux têtes multiples qui se fichent pas mal des décisions nationales internes et bafouent allègrement le droit français ou européen. Ensuite, l'état est quasiment impuissant à pouvoir agir sur les décisions prises parce que ce sont des entreprises privées sur lesquelles il n'a aucune autorité. Pour prendre un exemple simple afin d'illustrer ce propos, je citerai celui d'Arsilor Métal, racheté par le magnat indien de l'acier, qui ferme aujourd'hui des usines françaises alors que SARKOSY s'était engagé à les maintenir ouvertes et à sauvegarder les emplois. SARKO ne peut rien faire, quoiqu'il dise, à moins de nationaliser, ce qui serait pour le moins contradictoire avec sa politique de libéralisme sauvage. Sous sa houlette, le gouvernement prend par ailleurs des décisions pour maintenir les emplois en France et éviter les délocalisations mais il est désavoué par Bruxelles qui y voit une mesure protectionniste notamment envers les nouveaux pays membre de l'Union Européenne d'où recul et promulgation d'une loi édulcorée qui n'a plus de sens.

 

Alors, qui peut quoi et comment ? Seul maintenant le peuple tient son destin entre ses mains et c'est à lui qu'il appartient d'agir. Agir certes mais de façon plus radicale et plus seulement par des grèves corporatistes ou des manifestations de colère s'en prenant à des symboles qui n'en sont pas vraiment plutôt que de se fixer sur les véritables objectifs. Quels sont-ils ? Renverser l'ordre établi ? Peut-être mais surtout inverser la tendance libérale qui en est arrivée à ses limites pour parvenir à trouver une autre forme d'économie, sinon de société ou encore de civilisation, plus humaniste qu'humanitaire. Et pour y arriver, il va falloir non seulement s'armer de patience pour déboulonner les vieilles traditions mais aussi déraciner les anciennes idéologies. Il va falloir en créer de nouvelles non plus basées sur la seule économie de marché mais tenant compte majoritairement du facteur humain. L'accouchement se fera probablement dans la douleur, la plupart des individus ne sachant pas maîtriser leurs émotions qu'ils expriment par la violence lorsqu'ils sont acculés au désespoir. Ils ont toujours agi ainsi depuis les temps les plus reculés et rien ne laisse présager qu'ils pourraient fonctionner autrement parce qu'ayant tout perdu, ils estiment n'avoir plus rien à perdre et que c'est par conséquent en détruisant qu'ils sont susceptibles de pouvoir reconstruire, sans considération des conséquences et de ceux qu'ils entraînent dans leur chute. Le raisonnement est simpliste mais l'histoire, encore elle, le démontre amplement. Notre époque n'échappe pas à cette caractéristique qui, en outre, met en exergue que si le monde a fait d'énormes progrès techniques, l'esprit de l'homme n'a pas évolué dans les mêmes proportions.

 

Agir donc mais pour répondre à la répression, s'organiser et s'attaquer véritablement aux décideurs, aux têtes pensantes et dirigeantes pour changer la donne mais en apportant des solutions concrètes. Casser du matériel urbain ne sert à rien sinon à exacerber encore plus le fatalisme de la majorité des gens et à les enfermer davantage dans leur désespérance. Faut-il dès lors s'inspirer de groupes qualifiés de terroristes pour faire avancer les choses ? Revenir au temps des Brigades Rouges ou d'Action Directe, qui s'en prenaient à des dirigeants despotes de certaines entreprises, à des hommes politiques, aux représentants des autorités, ne semble évidemment pas souhaitable. La lutte armée n'a jamais rien résolu et devient souvent la complice de l'enlisement des conflits en établissant des rapports de forces inégaux. Mais redevenons éventuellement des résistants pacifiques sur notre propre sol en proposant d'autres solutions que celles qui nous sont imposées. Si je demeure opposé humainement à toute forme de violence, ça reste néanmoins une éventualité qu'il faut envisager pour l'éviter. Elle n'est pas raisonnable mais nous nous y dirigeons tout droit vers. Ne nous voilons pas la face, certains y songent peut-être déjà et ne manqueront pas d'y avoir recours en manipulant les foules désorientées, en se saisissant idéologiquement du mécontentement ambiant, en opérant comme des agitateurs.

 

Les prémices, encore hésitants, d'actions plus extrêmes commencent à apparaître. Ainsi les séquestrations de dirigeants d'entreprises contre lesquelles SARKO vient de protester. Comment toutefois les gens qui voient disparaître leurs emplois, peuvent-ils réagir lorsque la négociation ne peut plus a priori aboutir ? Les entreprises MORLEIX et CONTINENTAL, ces jours derniers, sont des exemples supplémentaires de cette nouvelle forme de revendication qui s'étend. Nous allons vers des actions plus déterminantes, c'est une évidence. Elles commencent relativement gentiment mais qu'en sera-t-il dans un proche avenir ? Le sang appelle le sang et un peuple déchaîné devient vite aveugle et sourd pour laisser libre cours à son désir de vengeance. C'est son seul moyen d'exprimer sa frustration face aux injustices flagrantes que, dans une sorte d'inconscience, les médias attisent en faisant les gros titres sur les parachutes dorés, les salaires pharamineux de certains sportifs ou encore les sommes colossales débloquées pour combler l'impéritie des groupes financiers. Et l'appareil judiciaire en remet une couche en intervenant pour condamner des élus du personnel qui prennent des mesures coercitives pour tenter d'obliger leur hiérarchie à la discussion. Peut-on véritablement le leur reprocher dans ce climat délétère même s'ils contreviennent à la loi et même si les personnes qu'ils retiennent ne sont que les interprètes d'une volonté qui leur est supérieure ?

 

Qu'on ne vienne pas me dire que le risque de réactions révolutionnaire est aujourd'hui complètement écarté dans des pays réputés civilisés comme les nôtres ! Nous vivons assis sur une cocotte minute dans laquelle trop de problèmes cruciaux s'entrechoquent et se mélangent au point que nous en arrivons à une sorte d'état d'urgence. Le peuple ne comprend plus maintenant que puisse lui être refusé le minimum vital alors que par son travail, il participe à la richesse nationale dont il est écarté pour des raisons lui apparaissant fallacieuses. A tort ou à raison, il pense et constate qu'il y a deux poids et deux mesures en fonction du monde auquel chaque individu appartient. On exige de lui des sacrifices dont il ne saisit ni le sens ni l'aboutissement qui ne lui sont pas clairement expliqués. Il faudrait de la pédagogie là où il y a, selon son optique, seulement répression. Dès lors, l'exaspération grandit sans autre issue apparente qu'une explosion sociale. Autre signe pouvant être interprété comme inquiétant à la lumière de ce qu'il s'est produit en Mai 1968 même si la conjoncture est bien différente, les conjonctions contestataires des milieux ouvriers et étudiants qui s'opèrent pour le moment parallèlement mais qui peuvent potentiellement se rejoindre à tout moment pour déboucher sur un mouvement commun et uni.

 

Si nous ne voulons pas que ces changements aussi nécessaires qu'inéluctables se fassent dans l'anarchie la plus complète pouvant se terminer par un bain de sang, il va falloir accepter de se remettre en question et de canaliser les énergies pour les empêcher non seulement de se disperser inutilement mais surtout pour les engager à s'attaquer, elles aussi, aux vrais problèmes. Cela me semble pouvoir se faire comme au Portugal, lors de "la révolution des œillets". Je le souhaite ardemment même si je reste sceptique.

Aussonne, le 22 Avril 2009

Gilbert MARQUÈS

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commentaires

L
Je voudrais seulement dire que les idéologies, les croyances sont altérées par la diversité des mentalités, et qu'il est plus important de tenter de modifier celles-ci (mission considérable, mais possible) plutôt que de trouver un système unique (supposé fiable) imposé  "dans le sang" (POUAH !) ou par la "magouille" (RE-POUAH !).L'Enfer est peut-être pavé de bonnes intentions, mais ce n'en est pas moins... l'Enfer..Voici deux exemples significatifs survenus dans le temps..1/-  En 1938, Staline entendait s'allier à Hitler pour mieux lutter contre "l'entente capitaliste franco-anglaise".  L'Allemagne était réticente, ayant toujours combattu le Communisme depuis 1917....Les Communistes germaniques, persécutés à cette époque par les nazzis, avaient donc trouvé asile en URSS.  Hitler demandant des gages de bonne foi à Staline, ce dernier accepta de livrer aux geôles allemandes les frères idéologiques de cette nation qui lui avaient demandé protection.  Et  le Pacte Germano-Soviétique fut signé. Je n'invente rien, il s'agit de faits historiques.  Pauvre Révolution d'Octobre en laquelle tant de pauvres gens avaient espéré...2/-  José BAUVAIS, (Anti/Alter-Mondialiste) exige de "Bruxelles" que cette Commission augmente les subventions à l'exportation des filières agricoles et d'élevage françaises, dont celle avicole.  Bien sûr, il est reproché aux USA d'agir ainsi pour le riz et à l'Amérique du Sud pour la banane...  .La vérité dépend toujours du porte-feuille....Ceci dit,  ces aides permettent aux éleveurs français de volailles en batterie  de saturer à moindre prix  le marché de la volaille au Mali (et au Sénégal), ruinant ainsi les tout petits éleveurs locaux qui n'écoulent plus leur mini-production. Ces derniers n'étant nullement aidés par leur propre gouvernement (qui n'en a d'ailleurs pas les moyens, les profits minéraliers de ces pays étant destinés aux poches profondes de leur dirigeants), ont pu heureusement se "reconvertir"...  Leurs enfants font  de la récupération sur les immondices des grandes villes, et trouvent à vendre des vestiges sur les marchés en lieu et place du poulet indigène....Vive l'Altruisme de l'Alter-Mondialisation...  Tient, Ségolène n'a pas demandé "Pardon" au Sénégal pour ce comportement en défense des "pauvres producteurs français"...  Le racisme économique serait-il bien vu des "révolutionnaires" ?
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L
Bien sûr Patrick...  Mais n'est-ce pas un peu prétentieux de comparer la parole d'un Albert Camus (L'Étranger), d'un Saint Exupéry (Carnets de Guerre), d'un Jean d'Ormesson (Une fête en larmes) ou celle d'un Max Gallo (Le pacte des assassins) avec  des propos unilatéraux propagandistes et lassants (cinquante ans qu'on entend les mêmes Slogan, il n'y a que le nom du Président de la République opposant qui change à chaque fois !) dans les médias et sur certains  forums ?  Et Calipso est peut-être, , pour le moment, le moins fastidieux à ce sujet, je vous en donne acte, volontiers, Patrick..Néanmoins, il faut se méfier de confondre littérature systématiquement avec engagement politique :  rappelez-vous  le succès de "Mein Kampf"  en Allemagne en 1924 !.On ne débat pas de sujets aussi graves en quelques lignes de commentaires où chacun campe sur ses positions n'ayant la possibilité de confronter véritablement les arguments des uns et des autres, et, surtout lorsque sont mélangés sciemment tous les griefs disparâtres, dans la plus grande confusion dialectique, de manière à ce que  le contradicteur éventuel  ne puisse  répondre point par point à l'argumentaire partial (genre de débat survenu à la Sorbonne en 1968 où lorsqu'un intervenant n'étant pas totalement acquis à la pensée unique voulue par les meneurs [qui en sont TOUS totalement revenus depuis, d'ailleurs !  C'est amusant, non ?],  était hué de façon à ce qu'il ne puisse exprimer ces idées) .  .Ces pratiques dialectiques d'un autre âge n'intéressent  que les recruteurs de militants orientés et non les chercheurs en vérités historiques.Or, c'est ce genre de parlottes stériles que l'on rencontre sur le Net, y compris ici.  .Je pourrais répondre point par point aux textes de Calipso de cette nature et relever les faux-propos et autres inexactitudes, mais il s'agira d'un véritable volume (rien que d'expliquer ce qu'est  la réforme de l'Éducation Nationale pour éviter que des post-bacheliers persistent à écrire en patagon au lieu du français.)   Mais cela intéresserait qui ?  Les poètes ?  Les nouvellistes ?.Littérature "engagée" ?  À sens unique bien sûr !.Il en est en politique comme en littérature, il faut se méfier des assertions des engagés et des écrivains.  Certains vivent paraît-il  bien "de leur plume", mais leurs éditeurs continuent de ce débattre dans les soucis financiers... Alors ?  .Prudence, prudence......
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C
on peut toujours rêver, Patrick, et je suis bien d'accord avec vous... Mais sans doute aurions nous eu des arguments d'une autre nature et d'un autre niveau... encore que...cela posé, pas question de polémiquer... ni avec vous ni avec qui que ce soit...
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P
Et si nous avions (eu) le bonheur de recevoir un jour au café un de ces auteurs...<br /> Albert Camus, Jean-Paul Sartre, André Breton, Tristan Tzara, Emile Zola, George Sand, Victor Hugo, Jules Vallès, Jean Patrick Manchette, André Malraux, Laure Adler, Marek Halter, Aimé Césaire, Marguerite Yourcenar, Louis Aragon, Henri Michaux, Elsa Triolet, Federico Garcia Lorca, Alexandre Soljenitsyne, Václav Havel, George Orwell, Wole Soyinka, Pablo Neruda, Julio Cortazar, Antonio Tabucchi, Armand Gatti, Roger Vailland, Simone de Beauvoir, Milan Kundera, Taslima Nasreen...............<br /> pour nous parler de littérature et d'engagement politique...
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C
Patrick, il s'agit d'un café littéraire, non?je respecte la parole des invités et ne pas être d'accord avec ce qu'ils affirment n'est pas faire preuve de ressentiment...
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