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24 avril 2007 2 24 /04 /avril /2007 21:40

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Le café sera fermé du 25 avril au 3mai. Durant ces jours où vous ne pourrez venir vous abreuver de mots, d’idées et d’émotions, nous vous invitons à célébrer, à maudire, à oublier, à reprendre du poil de la bête dans l’après 22 avril 2007 en composant à partir d’une dizaine d’expressions courantes une petite histoire de campagne :

Attraper le démon

Boire du petit lait

Battre le pavé

Caresser l’espoir

Mordre la poussière

Oublier d’être bête

Perdre la main

Prendre son pied

Rendre gorge

Tailler des bretelles

 

 

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commentaires

P
<br /> Merci Françoise pour cette très belle et subtile évocation du rêve et de ses fragiles rendez-vous avec la vie. <br /> Merci Magali, Désirée, Jean-Claude pour vos savoureuses et toniques visites car l’hiver va durer longtemps... <br />
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J
 <br /> Attraper le démon<br /> SARKO<br /> Boire du petit lait<br /> SEGO<br /> Battre le pavé<br /> SARKO<br /> Caresser l’espoir<br /> SEGO<br /> Mordre la poussière<br /> SARKO ?<br /> Oublier d’être bête<br /> SEGO et SARKO<br /> Perdre la main<br /> ARLETTE CHABAUD<br /> Prendre son pied<br /> LA FRANCE QUI COMPTE LES POINTS<br /> Rendre gorge<br /> LES SOUTIENS DE SARKO<br /> Tailler des bretelles<br /> DE SOUTIF A SEGO<br /> ET UN COSTARD<br /> A SARKO
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D
Au début, j'ai pris mon pied à tagguer leurs affiches, tag sur leurs risettes, tag sur leurs gentilles fossettes, tag sur leurs costards nickel. Je leur faisais des cornes, des moustaches, des lunettes, des rouflaquettes, je noircissais leurs dents, leurs narines, leurs pupilles, je les faisais diablement loucher en caressant l'espoir de détourner les électeurs de leur image trop lisse, et je battais le pavé, avec mon marqueur noir. Je leur ferai rendre gorge, pensais-je, rendre gorge à tous, tralalère, les électeurs ne boiront plus du petit lait en les écoutant jouer du pipeau pour ramasser des voix, jusqu'au jour où je me suis fait choper en train de coiffer d'un bonnet d'âne la calvitie d'un candidat. Quand on perd la main, on mord la poussière m'ont dit les croque-mitaines en faisant tourner leurs chaînes, alors j'ai sifflé dans mes doigts, fliiit, fliiit, Foufou mon démon de poney a déboulé à fond les ballons, j'ai bondi sur sa croupe, piqué des deux et on s'est taillé si vite que j'en ai perdu mes bretelles.<br />  <br />  
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M
<br /> Les voyages forment la jeunesse, tu vois que tu pouvais.
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F
 <br /> Le démon de 13h47<br />  <br /> Depuis le temps qu’il avait le diable au corps, quand il attrapa le démon de midi, personne ne fut surpris. Surtout pas sa femme ! Le torchon brûlait entre eux, il lui faisait une vie d’enfer et elle ne croyait plus depuis longtemps à un possible retour de flamme. Dans ces cas là, on Satan à tout. <br /> Bon, en fait de démon de midi, il eut beau courir comme s’il avait Lucifer aux trousses, il ne réussit à attraper que celui de 13h47. Le démon de 13h47, pas de chance, c’était un tortillard qui vous emmenait au diable en s’arrêtant dans toutes les gares. L’enfer, quoi ! Qu’à cela ne tienne, il avait le feu aux fesses, il n’hésita pas.<br /> En regardant partir, Dieu sait où, le diable et son train, sa femme n’eut pas un soupir. Elle se dit : <br /> « Mon mari n’était pas un mauvais diable, mais ce n’était pas un bon coup non plus. J’ai eu mes fils tôt, à présent, je succomberais bien à la tentation de m’envoyer en l’air… »<br />  Et elle composa, sur son portable, le numéro à trois chiffres de son jeune amant. Du diable, il avait la beauté, l’impétuosité et une imagination à damner les anges. Tandis qu’elle courait à leur rendez-vous, elle songea au plaisir qu’elle aurait à tirer le diable par la queue…
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